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Publié le par FCPE RABELAIS MEUDON

La réforme du lycée repoussée, la mobilisation Lycéenne continue (ACTUALISATION, PAPIER GENERAL)
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15-12-2008 17:17:06
Pays : FRA

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ATTENTION - revoici avec précision d'heures de soutien par semaine au 14e paragraphe

 

PARIS, 15 déc 2008 (AFP) - Xavier Darcos a décidé Lundi en accord avec Nicolas Sarkozy de reporter d'un an la réforme du lycée face à la grogne croissante dans les lycées, une décision qualifiée de "succès" par les syndicats et les lycéens qui maintiennent toutefois leurs mobilisations.

Cette décision a été prise durant le week-end, après "consultation" et "accord" du chef de l'Etat, a expliqué le ministre sur Europe 1.

"Nous avons trouvé qu'il était convenable de faire ainsi parce que objectivement le climat ne se prête pas à avancer sereinement", a-t-il ajouté.

Le Premier ministre François Fillon a pour sa part justifié le report par un "besoin d'explication" et parce qu'"on n'est pas à trois mois près".

Le ministre de l'Education a d'abord annoncé lundi matin le report de la réforme de la seconde de la rentrée 2009 à la rentrée 2010. Très attendue, la conférence de presse de mardi au cours de laquelle il devait détailler la nouvelle seconde, a été "annulée".

Son entourage a ensuite précisé à l'AFP que de ce fait, chaque étape de la réforme du lycée serait reportée d'un an : la classe de première nouvelle version sera pour la rentrée 2011 et celle de terminale pour la rentrée 2012.

M. Darcos a justifié sa décision par le fait que le consensus" obtenu dans un premier temps était "menacé par les attaques répétées des opposants à tout progrès du système éducatif".

Depuis deux semaines, les lycées sont secoués par des mobilisations spontanées et non encadrées, particulièrement fortes dans l'Ouest.

Le ministre entend donc "laisser plus de temps" pour prolonger les discussions (...) en abordant sans tabou tous les sujets" et en veillant à "l'équilibre respectif des disciplines". Il a évoqué une "large concertation avec les représentants des enseignants, des lycéens et des familles".

"Avancée" pour l'UNL (première organisation lycéenne), "succès, résultat des mobilisations" selon la FSU (première fédération de l'Education), "bon sens" pour le syndicat Snalc-Csen et les chefs d'établissements du SNPDEN, "décision sage" selon l'UMP, première mesure de sagesse" pour l'ex-ministre socialiste Jack Lang... les réactions ont été positives.

Toutefois, l'UNL a maintenu son mot d'ordre de manifestations jeudi, la Fidl appelant les lycéens à rester vigilants et à se mobiliser mardi et jeudi.

Ce lundi, des lycéens ont à nouveau manifesté, comme à Rennes, Brest, Vannes, Auray (Morbihan), Lille, Bordeaux, Agen, Montpellier, Lunel et Sète (Hérault). Des lycées ont aussi été bloqués ou perturbés: une vingtaine dans l'académie de Rennes, une quarantaine dans celle d'Aix-Marseille, 34 en Basse-Normandie, une vingtaine à Nantes.

Une centaine de "réveillons revendicatifs", selon la FSU, devaient avoir lieu lundi soir dans les lycées.

A ce stade, la réforme de la seconde comportait notamment une année divisée en deux semestres et trois heures de soutien par semaine, pour mieux préparer les lycéens à l'enseignement supérieur et éviter les redoublements. Enseignants et lycéens redoutaient des baisses d'horaires dans certaines disciplines, des suppressions de postes et critiquaient surtout le calendrier de la réforme.

Dès ce report obtenu, des syndicats de la FSU et de l'Unsa-Education ont réclamé d'autres "gestes" du ministre, notamment en primaire concernant la suppression des postes d'enseignants spécialistes de la grande difficulté scolaire.

Un syndicat de la FSU a aussi demandé un report de 2010 - 2011 de la réforme de la formation des enseignants, qui prévoit de nouveaux concours.

kp-def/sst/bg

AFP 151727 DEC 08 =/P>

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